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DYSPLASIE DE LA HANCHE.

 

Information de Philippe MIMOUNI (extrait du Site: Actu Fields).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour à tous,

 

J’ai lu quelques remarques pertinentes mais aussi quelques incongruences pour utiliser un terme bien en relation avec la dysplasie.

Tout d'abord une précision essentielle. L'orthopédiste spécialiste des maladies du squelette est le plus à même pour gérer un problème de dysplasie individuelle (et je ne suis pas du tout orthopédiste) par contre le problème de la dysplasie maladie d'élevage doit être abordé en partenariat avec les spécialistes d'élevage et de sélection. Ainsi pour l'orthopédiste un stade C n'est pas de la dysplasie clinique, or en matière d'élevage le stade C’est autant dysplasique qu'un D  ou un E.

Deuxième remarque: la dysplasie est une maladie liée à une laxité ligamentaire, les lésions osseuses apparaîtront si l'articulation est trop ou mal sollicitée.

Au risque de faire de la peine à beaucoup de personnes: la prédisposition à la dysplasie est héréditaire (il faut bien lire tous les mots).

Et ensuite le milieu agira.

Sur les chiens qui  nous intéressent (chiens d'arrêt) le facteur le plus important reste l'utilisation excessive dans le jeune âge qui peut agir ainsi en révélant une dysplasie. En effet parler d'obésité sur des chiots Setter ou Pointer correspond à des excès de poids faibles de l'ordre de 1 kg alors que lorsque l'on parle d'obésité chez un chiot Labrador ou Rottweiler, cela peut dépasser les 10 kg voire plus.

Donc faire courir pendant 1 h ou plus un chiot de 6 mois avec un adulte est une aberration totale.

On se base sur une règle c'est 5 mn par mois d'âge d'exercice intense jusqu' à l'âge adulte.(1)

Personne, je dis bien personne (même moi) ne respecte ce principe, il faut pourtant s'en approcher pour éviter qu'un chien potentiellement dysplasique ne développe une dysplasie plus importante qu'il n'aurait développée dans des conditions  idéales.

Cependant parfois même, si on observe parfaitement ces règles on a parfois des chiens sévèrement dysplasiques, car la dysplasie est héréditaire.

Sur un chien non potentiellement dysplasique une utilisation excessive va également entraîner des gros dégâts (tendinites, fragilités musculaires et articulaires)... mais pas de dysplasie coxo-fémorale.
Le dépistage actuel n'est pas parfait (la radio est faite trop tôt) mais ce n'est pas compatible avec la sélection actuelle de demander une radio à l'âge de 2 ans (âge idéal pour avoir un résultat fiable).

Le dépistage actuel est un compromis pour simplifier les démarches de sélection, mais il doit être associé, pour être efficace, à la recherche de dysplasie sur les collatéraux(2) et aussi à la prise en compte de toutes les radios, même des plus atteints (les stades graves n'arrivent généralement pas jusqu' au lecteur) et ainsi beaucoup d' éléments sont perdus, rendant les statistiques incorrectes .

La dysplasie fera débat pendant encore de nombreuses années tant qu' un test génétique n' est pas disponible. Et même quand ce sera dispo ( à mon avis il faut encore du temps) le problème ne sera pas réglé pour autant.

Dans tous les cas il faut l'intégrer obligatoirement dans l' ensemble des critères de sélection, sans toutefois que cela devienne le seul critère de sélection.

NDLR:

Non seulement il y aura physiquement des répercussions néfastes mais un jeune ne peut rester concentré bien longtemps (idem chez les humains). On arrête l'élève quand il en veut encore. Il est frustré d'arrêter et repartira de plus belle la fois suivante. Ainsi on fait monter la passion.

Radiographier une portée entière c'est l'idéal. Dans notre race à trop faible effectif il est pratiquement impossible d'éviter l'utilisation d'un Champion dont tous les collatéraux n'ont pas été radiographiés ou dont l'un d'eux est en dessous  A ou B.

Nous n'avons pas d'autres solutions que de nous en tenir à nos dispositions actuelles:

radiographier le plus possible

n'utiliser que les sujets A ou B.

garantir à l'acheteur le remboursement en cas de dysplasie (c'est rare)

 

IL FAUT ETRE PATIENTS.

Actuellement on peut encore trouver de  A à D dans une portée dont les parents sont A et B. Surtout si le parent B est le seul radiographié de son côté.  Nous n'avons pas encore de pédigrées avec 5 générations de sujets indemnes,( beaucoup de A et un ou deux B par ex).

CELA VA VENIR ET A CE STADE LA RACE SERA TRES MAJORITAIREMENT SAINE.

Nous  n' en sommes pas loin, on commence à trouver de belles hanches largement A.

 

REVUE  LIGNEES (N° 49).

 

DES MARQUEURS DE LA DYSPLASIE COXOFEMORALE.

 

En explorant 21 loci (1) connus comme associés à la dysplasie coxo-fémorale, sur 14 chromosomes, chez plus de 1.600 chiens de 10 races différentes, l'équipe du département des biosciences vétérinaires d'Helsinki a identifié des gènes impliqués dans un processus commun de modification d'expression protéique, la neddylation. L'un des membres de l'équipe souligne que la neddylation n'avait jamais été mise en évidence jusqu' alors mais que l'effectif volumineux de cette cohorte a permis cette découverte essentielle. Les recherches vont désormais se concentrer sur le diagnostic précoce et de nouveaux traitements.

 

1: loci = pluriel de locus (endroit précis sur le chromosome où se trouve le gène

radio d'une dysplasie
dysplasie
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